transfert du blog
A cette adresse:
http://dd28064212.blogs.allocine.fr/
Réalisation | Ben Affleck |
---|---|
Acteur(s) | Casey Affleck, Michelle Monaghan et Morgan Freeman |
Scénario | Ben Affleck et Aaron Stockard |
Musique | Harry Gregson-Williams |
Décors | Sharon Seymour |
Costumes | Alix Friedberg |
Photographie | John Toll |
Montage | William Goldenberg |
Producteur(s) | Ben Affleck, Sean Bailey, Alan Ladd Jr. et Danton Rissner |
Production | Miramax Films |
Distribution | Buena Vista International |
Format | 1.85:1 - couleur - SDDS - 35 mm |
Genre | film dramatique |
Durée | 114 minutes |
Sortie | 26 décembre 2007 |
Langue originale | anglais |
Pays d'origine | États-Unis |
Le cas Affleck est très étrange... A peine le voit-on dans des pathétiques ARMAGEDDON, PEARL HARBOR, DARDEVIL, GIGLi que l'on se dit que ce mec n'a pas le charisme d'une chèvre en chaussette, et que Trey Parker et Matt Stone ont bien raison de se foutre de sa gueule dans TEAM AMERICA, et SOUTH PARK. Puis on cherche dans sa filmo et là, on trouve de quoi le sauver ! Auteur avec Matt Damon du superbe Will Hunting, acteur sachant se prendre en dérision dans les film de Kevin Smith, réalisateur du délirant I Killed My Lesbian Wife, Hung Her on a Meat Hook, and Now I Have a Three-Picture Deal at Disney !
Donc on pouvait se demander dans quel sens partirait son premier long métrage. Et puis deux éléments d'emblée nous rassurent : Un film tiré d'un livre de Dennis Lehane, auteur de Mystic River et la présence de son frère Casey Affleck.
Parler du scénario serait gâcher le thème du film. En effet, le point de départ sur la disparition d'une enfant, n'est qu'un prétexte à réfléchir à de grandes questions de société, et autant surprenant qu'il puisse paraître, Ben affleck reste lucide et ne fini pas son film par un happy end tel qu'on le souhaiterait mais décide de rester ancré dans la réalité.
Filmé de manière modeste, Ben Affleck nous plonge dans les bas quartiers de Boston qu'il connaît bien, et tiens à être au plus près des personnages afin de nous faire rentrer dans un univers que peu de réalisateurs savent réellement filmer. Quelques fautes de narration sont quand même à noter, car par moment le film devient d'un seul coup très explicatif et on ne saisit pas tout les tenants et aboutissants de ses explications. D'ailleurs le film est atteint du syndrome "SEXCRIMES" car plusieurs retournement de situation sont présentes, procédés trop faciles pour rallonger la durée du film et on s'ennuie un peu de tout ça mais pour un premier long, Affleck s'en tire avec les honneurs !
Mais la grande force du film est son frère, Casey Affleck, acteur au parcours quasi sans faute (une apparition dans AMERICAN PIE 2 mais grandiose dansGERRY, THE ASSASSINATION OF JESSIE JAMES BY THE COWARD ROBERT FORD....), qui empreint de sa marque tout le film. Son regard porte tout son jeu, notamment la scène de l'assaut sur la maison d'un pédophile et permet au film de garder notre attention dans la froideur des ruelles de Boston (superbe photo de John Toll, directeur photo de ALMOST FAMOUS). Casey Affleck fait même oublier les présences, pourtant excellente, de Ed Harris et Morgan Freeman. On pourra reprocher à Ben Affleck de ne pas avoir assez fouiller les relations entre Casey Affleck et Michelle Monaghan, relégué au rang de faire valoir et du quota féminin sexy obligatoire.
Pour une première réalisation, Ben affleck s'en sort brillamment, et nous donne envie de croire en lui. En tout cas, il en sort grandis, et prouve au monde entier qu'il n'est pas qu'un beau gosse mais un véritable cinéaste, et un excellent scénariste. Vivement le prochain.
Réalisation | Sean Penn |
---|---|
Acteur(s) | Emile Hirsch Vince Vaughn Catherine Keener Kristen Stewart William Hurt Marcia Gay Harden |
Scénario | Sean Penn d'après le roman de Jon Krakauer |
Musique | Michael Brook, Kaki King et Eddie Vedder |
Photographie | Eric Gautier |
Producteur(s) | Sean Penn Art Linson Bill Pohlad |
Durée | 140 min. |
Sortie | 21 septembre 2007 9 janvier 2008 |
Langue originale | anglais |
Après 3 films de très grandes qualités (INDIAN RUNNER, CROSSING GUARD et THE PLEDGE), Sean PENN nous livre un quatrième films en deçà de ses Précédentes réalisations, mais néanmoins très réussi.
Into the wild raconte donc l'histoire vraie de Christopher Mc Candless, jeune adulte provenant d'une famille très aisée, et décidant de partir loin de chez lui en faisant disparaître tout ce qui nous définis en tant qu'individu dans notre société: argent, carte d'identité et de crédit.
D'emblée nous savons que ce personnage mourra et donc la linéarité n'est plus de rigueur ce qui nous permets un récit complètement éclatés assez judicieux. On pourrait parler de l'histoire, mais celle-ci étant vraie, il y a peu à dire si ce n'est qu'on ne saisit pas pourquoi le héros après des études anthropologique brillantes sur la famine dans le monde décide de se couper du monde au lieu d'aller faire quelque chose contre la misère. Il est étrange qu'une personne révoltée décide de fuir plutôt que d'aller aider. Sa motivation finalement semble plutôt égoïste, et Sean Penn ne nous donne aucune piste sur celle-ci ce qui est fort dommage.
Tout le long de ce voyage, Christopher fait les rencontres inhérentes au road movie, avec en particulier un couple de hippies ayant perdu leur fils, et un retraité meurtri par la vie. Ces personnages superbement interprétés, notamment par Catherine Keener vont se relever de leur blessure en rencontrant christopher qui semble étonnamment plus mature que les adultes.
Mais la révélation du film est bien sur Emile Hirsch qui offre une prestation de qualité. Sean Penn a su exploiter ses qualités d'acteurs avec un jeu tout en retenu, à la différence de ses anciens films et ses futurs (the girl next door, et surtout le futur film post-matrix des Wachowski brothers SPEED RACER)
Porté par la superbe photo du français Eric Gautier, le film est une magnifique carte postale des Etats-Unis que Sean Penn nous fait découvrir malheureusement avec une petite faute de goût: l'omniprésence de la musique d'Eddie Vedder qui rends l'universalité du sujet du film trop identitaire... La musique minimaliste et sans parole de Gustavo Santaolalla (21 grams, Babel...) aurait été plus convenable.
Au final le film s'avère ne pas être du tout optimisme, car le personnage principal, absolument hautain, se verra tuer par la nature qu'il a tant aimé et son aveuglement l’aura empêché de comprendre, alors qu'il l'avait sous les yeux, une des bases élémentaires de la vie: le bonheur n'est réel que si il est partagé.
Voici les résultats des golden globes....
Finalement j'étais pas trop loins :-)
Best motion picture -- drama
"American Gangster"
"Atonement"
"Eastern Promises"
"The Great Debaters"
"Michael Clayton"
"No Country for Old Men"
"There Will Be Blood"
Performance by an actress in a motion picture -- drama
Cate Blanchett, "Elizabeth: The Golden Age"
Julie Christie, "Away From Her"
Jodie Foster, "The Brave One"
Angelina Jolie, "A Mighty Heart"
Keira Knightley, "Atonement"
Performance by an actor in a motion picture -- drama
George Clooney, "Michael Clayton"
Daniel Day-Lewis, "There Will Be Blood"
James McAvoy, "Atonement"
Viggo Mortensen, "Eastern Promises"
Denzel Washington, "American Gangster"
Motion picture -- musical or comedy
"Across the Universe"
"Charlie Wilson's War"
"Hairspray"
"Juno"
"Sweeney Todd"
Performance by an actress in a motion picture -- musical or comedy
Amy Adams, "Enchanted"
Nikki Blonsky, "Hairspray"
Helena Bonham Carter, "Sweeney Todd"
Marion Cotillard, "La Vie en Rose"
Ellen Page, "Juno"
Performance by an actor in a motion picture -- musical or comedy
Johnny Depp, "Sweeney Todd"
Ryan Gosling, "Lars and the Real Girl"
Tom Hanks, "Charlie Wilson's War"
Philip Seymour Hoffman, "The Savages"
John C. Reilly, "Walk Hard: The Dewey Cox Story"
Performance by an actress in a supporting role in a motion picture
Cate Blanchett, "I'm Not There"
Julia Roberts, "Charlie Wilson's War"
Saoirse Ronan, "Atonement"
Amy Ryan, "Gone Baby Gone"
Tilda Swinton, "Michael Clayton"
Performance by an actor in a supporting role in a motion picture
Casey Affleck, "The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford"
Javier Bardem, "No Country for Old Men"
Philip Seymour Hoffman, "Charlie Wilson's War"
John Travolta, "Hairspray"
Tom Wilkinson, "Michael Clayton"
Animated feature film
"Bee Movie"
"Ratatouille"
"The Simpsons Movie"
Foreign-language film
"4 Months, 3 Weeks and 2 Days" (Romania)
"The Diving Bell and the Butterfly" (France, U.S.)
"The Kite Runner" (U.S.)
"Lust, Caution" (Taiwan)
"Persepolis" (France)
Director -- motion picture
Tim Burton, "Sweeney Todd"
Ethan Coen and Joel Coen, "No Country for Old Men"
Julian Schnabel, "The Diving Bell and the Butterfly"
Ridley Scott, "American Gangster"
Joe Wright, "Atonement"
Screenplay -- motion picture
"Atonement," written by Christopher Hampton
"Charlie Wilson's War," written by Aaron Sorkin
"The Diving Bell and the Butterfly," written by Ronald Harwood
"Juno," written by Diablo Cody
"No Country for Old Men," written by Ethan Coen and Joel Coen
Original score -- motion picture
"Grace Is Gone," composed by Clint Eastwood
"The Kite Runner," composed by Alberto Iglesias
"Atonement," composed by Dario Marianelli
"Eastern Promises," composed by Howard Shore
"Into the Wild," composed by Michael Brook, Kaki King and Eddie Vedder
Voici mon petit avis sur les golden globes 2008.
THERE WILL BE BLOOD devrait etre le grand vainqueur du soir, bien que NO COUNTRY FOR OLD MEN est apparement aussi un très probable gagnant. Mais vu le nombres de nominations des frères Coen par rapport à Anderson, j'espere que THERE WILL BE BLOOD gagnera cette catégorie.
Cate blanchett devrait sortir gagnante mais je pense seulement par pur académisme.
Daniel Day-Lewis qui reste sans doute le plus grand acteur actuel.
Sweeney Todd, mais étant un grand fan de M. Burton, mon avis n'est pas du tout objectif.
Marion Cotillard vu la concurence.
Johnny Depp ou Seymour Hoffman, mais surtout pas ce casse pied de Tom Hanks et ses quatres expressions faciales....
Ratatouille, mais peut on seulement dire qu'il y avait concurrence ?
Persepolis devrait en etre le vainqueur, mais Ang Lee est un habitué du trophée....
Pas vraiment d avis... Mais autant ne pas faire gagner Blanchett et Roberts car elles ont déjà un statu bien puissant aux états-unis
Casey Affleck ! Il est même très étrange que Brad Pitt ne fasse pas parti des nommés au rôle principal.
Les freres Coen, mais où est Paul Thomas Anderson ?
Encore une fois les Coen...
C'est donc en 2007 que Simone Veil nous livre ses mémoires,
et dieu sait si elle en à beaucoup à nous livrer.
Dans un style très simple, mais ne tombant pas dans l'écriture scabreuse de
diverses anecdotes à scandale, Simone Veil nous fait part de son histoire de
citoyenne d'Europe. Mais la partie la plus importante de ce livre est son
enfance et sa déportation au camp d'Auschwitz-Birkenau. En effet et cela
personne ne peut le contester, cette expérience fit d'elle ce qu'elle est
aujourd'hui et la dirigea vers ces convictions politiques. Simone Veil nous
raconte comment par un enchainement de malchance sa mère, une de ses sœurs, et
elle-même furent arrêté à Nice puis déporter. Nous racontant son dur quotidien,
elle nous raccroche parfois à l'humanité quand une des SS, ancienne prostituée,
parviens à l'extraire des camps de la mort pour l'envoyer au camp de Bergen,
beaucoup plus "viable".
Cette partie sur son enfance est donc nécessaire afin de comprendre son œuvre
politique, bien évidemment la loi sur l'IVG, sa présidence européenne, son
combat pour la modernisation des prisons, etc.
Simone Veil se dévoile, en montrant le soutien de Jacques Chirac à son
encontre, ainsi que celui de Michel Poniatowski, et bien d'autres rappelant qu'être
une femme dans le monde politique n’est pas toujours aisé.
Femme forte, elle ne cesse de le démontrer dans son livre, se battant contre tous
ses opposants, trouvant même dans la classe politique des personnes la
réduisant à l'état de femme juive ayant connu les camps. De même c’est avec un
certains plaisir qu'on découvre le pourquoi de sa démission de l'UDF quand
François Bayrou lui déclara, après qu'elle eut fait savoir que l'UDF était trop
timide avec la droit, "Qu'avec de telles idées gauchistes, vous allez
faire fuir notre électorat".
Point d'orgue de son livre, elle nous livre quelques uns de ces discours qui
sont un délice à lire et qui resteront à jamais gravé dans la mémoire
collective de France et du monde.
Simone Veil est une grande femme à qui l'on pourra reprocher beaucoup de chose,
mais surtout pas sa grandeur d'âme.
Liens: Simone Veil sur Wiki